Cassage de talon et autres aventures palpitantes

Bon, je vais pas y aller par quatre chemins : Le grand malheur de ma vie est arrivé. Le pire qu'il soit, le pire qu'on puisse imaginer. La souffrance puissance mille pour n'importe quelle femme qui se respecte (ou qui aime les chaussures, chacun son truc) : J'ai cassé une de mes paires fétiches. Mais attention, môdame Saya ne casse pas ses talons de manière propre, je vous vois venir. Laissez moi vous raconter une petite histoire. C'est l'histoire de Noël.

(n'essayez pas comme moi de taper "mère noël" dans google où vous aurez des surprises...)

Bon, vous avez compris l'idée, j'avais envie de me la jouer "je-suis-sexy-dans-ma-cape-en-fourrure" (évidemment, l'Homme n'y était absooolument pour rien), et j'ai filé en ville m'acheter ma panoplie. A vrai dire, après avoir dévalisé Soleil Sucré, il ne me restait plus un énorme budget pour les chaussures (LE détail qui tue des tenues, à mon goût). J'ai donc visité quelques boutiques "low cost" de Montpellier, et fini par trouver mon bonheur : de jolis escarpins (aux talons aiguilles d'une bonne dizaine de centimètres) rouges, avec un petit noeud, pas chers du tout (une vingtaine d'euros). Hop, on passe à la caisse, et les voici sur mon "armoire" à chaussures (juste après le Grand Tri qui fit bon nombre de victimes) !

(C'est la paire rouge toute à droite, pour les plus observateurs. Oui, elle se cache, mais on voit l'idée hein èé)

Bref, Noël passé, elles restaient sur leur petite boîte, timides, n'osant pas sortir. Bon, en vrai j'avais juste over-peur de marcher avec suite à mes soucis de pieds (port abusif de talons l'année dernière, et oui...) et les gardais donc pour des shootings, petits trajets, ou encore admiration... Puis vint le déclic. Je les portai une fois, puis deux, puis trois. Puis trois jours de suite, sans aucune douleur. Miracle ! Guérison ! Soin ! Vie ! Ahem...

Donc en bref, j'ai commencé à les porter au lycée. Mon lycée = au moins 58 étages, sans ascenseur, niché tout au sommet d'une immeeeeeense côte. L'Enfer pour les filles accros aux jolis talons comme moi. Mais ce n'est pas ce qui eu raison de feu mes escarpins... *teasing*

Ce satané lycée étant à la fois vieux et toujours en travaux, j'avais déjà abîmé une paire de chaussures en me vautrant audacieusement  glissant malencontreusement sur une planche mal placée (devant tout le monde, oui oui). Ce midi, partant gaiement acheter à manger avec une amie, en déblatérant comme toujours sur mon dernier voyage en Alsace, ma chaussure droite a délibérément décidé de rester sur la deuxième marche, tandis que mon corps tout entier a voulu, lui, descendre la totalité de l'escalier (j'avais faim moi !).

Vous voulez vraiment savoir le résultat ?

Et oui, on dirait de la patafix au milieu ahah !

Bref, j'ai passé la journée entière à clopiner comme une malpropre ne sachant pas marcher avec des fichus talons, et j'ai réussi l'extrême, c'est à dire me tordre douloureusement la cheville uniquement à la fin de la journée.

Du grand art.

Après ce racontage de vie presque obscène de "on s'en foutisme", la clopinante s'en va recopier un joooli DM de philo qui était à rendre... Il y a trois semaines. Comme d'hab, on change pas une équipe qui gagne. 

Et vous, c'était quoi vos plus épiques cassages de talon ?

Love ♥

Si vous souhaitez voir d'autres articles et suivre l'actualité de mon blog, rdv ici : Back to Basics, mon nouveau blog. Celui ci ne sera plus mis à jour désormais ! A bientôt <3